Certaines machines à coudre Singer contiennent un pignon en caoutchouc. Particularité: alors que les machines doivent être régulièrement lubrifiées à l'huile de vaseline, ce caoutchouc ne supporte pas l'huile et se désagrège avec le temps !
Ici un pignon de Singer 257 (mais d'autres références, comme la 457, utilisent le même).
Dans les séries 700 un autre pignon, sous le crochet rotatif, souffre de la même maladie.
On trouve chez les fournisseurs chinois un pignon de remplacement, mais en plastique dur. Le montage est délicat, car la base métallique est montée en force et il y a un gros risque de casse au démontage ou au remontage. Le fonctionnement est correct mais bruyant.
J'ai trouvé sur Thingiverse un design de pignon extrèmement bien fait. Il s'imprime en TPU, un matériau "caoutchouteux", et se monte directement sur le "moignon" de l'ancien pignon.
On peut aussi se procurer en Chine des pignons de remplacement pour la famille 257, mais ceux-ci sont si mal faits qu'ils engrènent mal, le jeu est impossible à régler, la machine fait un bruit de moulin à café, et on risque de casser le pignon qui vient en face, pas de remplacement possible.
J'ai même trouvé (ci-contre) un pignon si mal fait qu'il n'engrène pas du tout !
Ce long préambule pour expliquer que parallèlement au "diabolo" Elna, j'ai entrepris le design d'un pignon pour 257.
Comme pour le pignon de 700, il se monte sur le moignon du pignon d'origine, et une fois l'imprimante arrivée, il a fallu procéder à des ajustements. Le gag, c'est que les essais ont été faits en PLA, rigide, et qu'en passant au TPU il a fallu revenir à la première version pour que la pièce caoutchouc s'adapte parfaitement au moignon!
Par la suite, j'ai constaté qu'il existait également des versions "tout caoutchouc" de ce pignon.
J'ai donc fait plusieurs designs en fonction des besoins. Et pour d'autres modèles (457) j'ai aussi dû revoir la partie centrale, le "moignon" métallique étant légèrement différent.