Voici la machine à coudre que ma soeur a eu pour Noël en 1968.
Cette machine reprenait la silhouette générale des Singer de l'époque (séries 700). Notre maman avait déjà une 744, logique d'offrir à Annie une machine qui ressemble!
D'autres versions de la 67B ont un support de bobine horizontal, pour ressembler encore plus aux séries 700.
J'ai toujours beaucoup aimé cette machine. Pourquoi? la plupart des machines pour enfants font le point de chaînette, alors que celle-ci fait du "vrai" point noué.
Et pas n'importe quel point noué: près de 100 ans après, les concepteurs de cette machine ont repris le principe de la Singer 12, une navette bateau à déplacement transversal!
Côte à côte, la navette de la 67 et celle de la 12. Les navettes fonctionnent dans le sens opposé.
Cette machine est alimentée par quatre grosses piles LR20.
Les versions vendues outre Atlantique ont en plus une prise pour raccorder un adaptateur secteur. Pas chez nous, question de réglementation.
Elle est équipée d'une patte (1) permettant de la fixer au rebord de la table. On la met en route à l'aide d'un interrupteur (2), on peut également l'actionner à l'aide d'une manivelle (3) qui s'adapte au volant en façade.
D'autres versions plus récentes ont en plus une pédale de commande.
L'axe de la bobinette est creux, ce qui permet de l'enfiler sur une tige à ressort pour le bobinage. Elle est entrainée par le caoutchouc qui entoure le volant, on guide le fil avec un doigt, avec un autre on peut presser la patte de la tige-ressort par l'arrière pour faciliter l'entrainement (donc il vaut mieux qu'il y ait des piles!).
La référence est inscrite sur le couvercle du compartiment des piles.Ce type de référence, associé au "made in France", laissent penser qu'elle aurait été fabriquée à l'usine Singer de Bonnières.
Ca fait longtemps qu'elle n'a pas tourné, il y a de la rouille au niveau de la griffe d'entraînement qui grippe un peu le mécanisme. Après l'avoir fait "travailler" un peu, j'arrive à faire de beaux points. J'ouvrirai pour dérouiller (et lubrifier ?).
Le pied presseur est en matière plastique, moulé d'un seul tenant avec la tige, la vis est factice.
Encore deux petites images:
Couvercle-valise en place.
Et la machine à côté de son couvercle.
Annie m'a confié pour ma séance de prises de vues une autre machine-jouet, donnée par sa cousine Elisabeth.
Pas d'indication de provenance, je suppose une fabrication Chinoise (mais portant le label CE).
Marque: Somotec, modèle: Easy stitch. Avec la boite et le mode d'emploi.
L'enfilage est curieux, le fil doit faire le tour du bloc de tension dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Un bouton sur le côté gauche permet d'ouvrir un compartiment contenant les bobines de fil (fournies). Le passe-fil est également fourni. Astucieux.
Alimentation: quatre piles LR6.
C'est évidemment une machine à point de chaînette.
Après quelques tâtonnements (aiguille mal montée?) j'ai obtenu une très jolie chaînette à tout petits points.
Le volant doit être tourné dans le sens des aiguilles d'une montre, contrairement aux "grandes".
2 mai 2017.
Voilà, j'ai la mienne, récupérée en déchetterie. Le couvercle orange est rayé, la machine elle-même est presque parfaite et fonctionne parfaitement.
Version un peu plus moderne, avec une pédale (c'est un simple interrupteur, pas un variateur!). Pas de prise pour une alimentation extérieure, alors que cette prise existe sur la même machine vendue aux Etats-Unis (où elle s'appelle Junior Miss).
Manquent la manivelle et la canette. Et comme ces canettes sont introuvables, ça pourrait expliquer que la machine se soit retrouvée à la benne.
Par rapport à la version précédente, la machine a perdu son décor doré, mais gagné en gaité avec ses boutons et couvercle orange.
Un support de bobine horizontal a été rajoûté, pour ressembler un peu plus encore aux grandes.